Dans mon jardin, il y a des fleurs, des hémérocalles partout où je pose les yeux. Elles sont blanches, jaunes, rouges, corail, mauves, roses. Leurs pétales s’étirent, se courbent, virevoltent, se lovent.

Quand je fais le tour de mon jardin, je vois autre chose que des fleurs. Ici, une ballerine pratique son grand écart. À côté, la jupe d’une danseuse de flamenco froufroute. Plus loin, le vent fait balancer une hémérocalle dans son souffle. Là, c’est un papillon qui prend forme dans l’ouverture des pétales.

Ce sont ces mouvements floraux que je m’efforce de transposer dans mes oeuvres. Je recherche des compositions qui révèlent l’intimité, la sensualité et la délicatesse de la fleur, tout en oscillant entre le réalisme et l’abstraction.

Née à Chicoutimi en 1974, Chantale Desbiens s’est initiée aux arts lors d’ateliers de dessin et de cours d’arts plastiques au secondaire. C’est vers le domaine des communications qu’elle s’est tournée pour ses études, puis sa carrière dans les médias électroniques et numériques.

Touche-à-tout autodidacte, le dessin et la peinture sont tout de même restés près d’elle, s’exprimant principalement par la réalisation de projets d’artisanat. Jusqu’à ce qu’elle décide de laisser grandir ce désir de créer enfoui en elle.

Son atelier de peinture devient alors un repère où elle passe le plus de temps possible à développer sa technique et à expérimenter de nouvelles avenues en utilisant son médium de prédilection, l’acrylique.

Elle a participé à un premier symposium de peinture en 2017, au Symposium de peinture de Vauvert-sur-le-lac-Saint-Jean. Par la suite, elle a exposé ses toiles dans différents événements, dont le Symposium Natur’art du Domaine Joly-de-Lotbinière, où elle a remporté le prix Coup de cœur du public Or à deux reprises.